Du coton bio 🌿
Un approvisionnement durable
Du Coton biologique, des ressources renouvelables, des matières recyclées. Voilà notre meilleure recette pour une meilleure emprunte.
Depuis le début de La Cavalière Française, j’ai choisi de travailler avec une usine partenaire engagée, qui travaille de manière éco responsable en n’utilisant que du coton 100 % biologique parce que je ne trouvais aucune justification éthique à l’utilisation du coton traditionnel.
 Le coton biologique provient de semences qui n’ont pas été génétiquement modifiées (sans OGM), et est cultivé sans pesticides ou engrais chimiques.
La culture du coton biologique passe par des méthodes naturelles telles que la rotation des cultures, qui sont bénéfiques pour le sol, la faune et l’environnement, mais qui favorisent également la biodiversité ainsi que la qualité de vie et la santé des cultivateurs et des leurs familles.
Le coton bio ne représente que 0,9 % des + de 26 millions de tonnes de coton produites chaque année.
Le coton traditionnel est responsable de 16 % de l’utilisation mondiale d’insecticide/herbicide et est principalement cultivé à partir de semences génétiquement modifiées (avec OGM) et à l’aide d’engrais chimiques.
 La production europĂ©enne de coton traditionnel ne reprĂ©sente qu’1% de la production mondiale de coton ! il est encore cultivĂ© dans deux pays de l’UE : l’Espagne (pour une part de 20 %) et la Grèce (pour les 80 % restants). Pour le coton biologique … je vous laisse faire vos dĂ©ductions. Il n’existe tout simplement pas dans le paysage europĂ©en.Â
Une petite exploitation française s’est lancĂ©e depuis 2017 dans le premier coton traditionnel français, elle y arrive, un peu. Pas suffisamment pour rĂ©pondre Ă toute la demande, et Ă prix d’or Ă©videmment (et pas biologique).Â
La France et plus généralement l’Europe ne sont tout simplement pas des zones de production de coton.
Pourquoi ? Â
Le coton est issu d’une plante que l’on appelle un cotonnier.
Cette plante mesure approximativement 50 cm de hauteur et demande beaucoup d’exigences notamment en termes de besoins climatiques ! Le cotonnier nécessite une période de pluie abondante pendant sa période de pousse puis un épisode de chaleur et de sécheresse intense pendant sa période de maturation.
De ce fait, les zones propices à la culture de coton sont les zones tropicales, dont l’Inde par exemple, qui possède des périodes de moussons et de chaleur en grande quantité.
Dans le cas contraire, la compensation en eau devra se réguler par irrigation. Cette dimension est particulièrement importante afin de comprendre pourquoi la culture du coton en Europe n’est pas développée.
Avec une floraison en été, le cycle total du coton, de la graine à la récolte, est de 5 à 6 mois.
Respect de la planète
 La Cavalière Française soutient les pratiques respectueuses de l’environnement.
La culture du coton biologique n’entraine aucune pénétration d’insecticides, d’engrais ou de pesticides chimiques dans le sol ou dans les fleuves, mers et lacs voisins.
Cela signifie aussi que l’eau utilisée dans l’agriculture biologique n’est pas considérée comme de l’eau perdue. Elle peut être réutilisée dans le sol sans lui être néfaste.
En plus de l’effet positif sur l’eau, la culture biologique respecte et préserve les animaux et la biodiversité.
Avantages du coton bio :
26 % d’érosion des sols en moins
46 % d’impact sur le réchauffement climatique en moins
70 % d’acidification du sol et de l’eau en moins
91 % d’eaux de surface et souterraines utilisées en moins
Le projet LCF tient en la traçabilitĂ© du coton et dans le fait de n’avoir qu’un seul partenaire de la culture au montage textile Â
De l’approvisionnement en matière premières biologiques qui respecte les normes GOTS, La Cavalière Française souhaite avoir in fine une vue d’ensemble de son approvisionnement, avec une seule chaine de la culture, à la fabrication de vêtements.
Cela permet de viser la plus haute écoresponsabilité à chaque étape de la chaine de production et d’approvisionnement. Le but ultime étant d’avoir un impact positif sur la société, l’environnement et l’économie.
Par exemple : la fibre de coton ne représente que 32 à 35% de la fleur de coton.
Le reste est transformé en huile et en fourrage pour bovins.
 Production responsable
Notre usine partenaire a à cœur d’améliorer les revenus des travailleurs et des cultivateurs. Elle s’engage à œuvrer quotidiennement pour les conditions de travail et de vie des personnes qui confectionnent les vêtements.
Elle peut à présent être fière d’avoir contribué à l’amélioration de la situation économique du pays dans lequel elle est implantée, le Bangladesh, et contribué à une amélioration des  conditions sociales des travailleurs.
C’est pour cette raison qu’elle est membre de la FAIR WEAR FOUNDATION. La FWF est un organisme indépendant qui travaille avec des marques de vêtements, des travailleurs et des influenceurs du textiles pour améliorer les conditions de travail dans les usines.
Les usines sont auditées très régulièrement et des plans sont mis en place pour les actions correctives nécessaires.
La FWF a déterminé huit normes en matière de travail :
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La consommation d’eau
Notre usine partenaire est dotée de stations de traitement des effluents (STE) ultramodernes, de spécialistes et d’infrastructures de test internes, cela pour garantir la sécurité des eaux usées traitées.
L’eau est traitée comme une ressource inestimable.
En ne choisissant que du coton biologique, nous nous assurons qu’une quantité minimale d’eau est utilisée dans les cultures, qu’elle n’est pas polluée par des produits chimiques.
Nous ne pouvons pas tout faire, mais nous pouvons faire quelque chose plutôt que de rester dans l’immobilisme. Voila ce qui nous motive chez La Cavalière Française.
Je suis fière, en tant que créatrice, de faire appel à ce partenaire pour la confection des textiles de haute qualité que j’imprime et brode ensuite seule dans l’atelier de SEINE ET MARNE.
En  choisissant cette usine partenaire, en faisant ce choix de conscience, je me suis engagée à vous fournir la meilleure qualité possible, tout en ne faisant aucun écart éthique et en faisant confiance à un fabricant engagé, en soutenant le changement dans un pays qui a trop longtemps souffert de mauvaise réputation, en résolvant les problèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance, grâce à une usine régie par des principes forts de droiture et de transparence.
Laisser certaines industries Ă leur sort en se voilant la face ne fait pas partie de mes valeurs.
Tout autant que se fournir en coton traditionnel, polluant, aux antipodes de l’éthique, mais europĂ©en « pour plaire », et berner en parlant de montage fait en France parce que c’est Ă la mode.Â
Faire fonctionner cette industrie textile engagĂ©e au changement correspond Ă mes valeurs d’empathie et de bienveillance et d’écoresponsabilitĂ©.Â
JennyÂ